
Citroën Jumper II Diesel 2.2 HDi: En Profondeur
Elise MarcillePartager
Spécifications techniques du Citroën Jumper II
Moteur
2.2 HDi litres
Puissance
100-150 ch
Couple
320-350 Nm
Charge utile
1000-1500 kg
Volume
8-17 m³
Consommation
7.5-9 L/100km
Test routier du Citroën Jumper en conditions réelles
Découvrez le comportement du Citroën Jumper Combi HDI sur route nationale en région Seine-et-Marne. Cette vidéo vous donne un aperçu concret des performances routières du véhicule.
Évaluation de la fiabilité
Points forts et points faibles
Points forts
- Moteur 2.2 HDi coupleux et puissant, offrant d'excellentes performances sur route
- Excellente capacité de charge et volume intérieur généreux
- Nombreuses configurations disponibles (longueur, hauteur, PTAC)
- Consommation raisonnable pour un véhicule de cette catégorie
- Confort de conduite comparable à celui d'une berline
- Bonne accessibilité pour l'entretien mécanique
Points faibles
- Problèmes récurrents avec la vanne EGR nécessitant un remplacement coûteux
- Boîtier servitude moteur sujet à défaillance
- Système de pompe à carburant parfois défectueux causant des problèmes de démarrage
- Fuites d'huile et consommation d'huile excessive sur certains modèles
- Qualité de finition intérieure perfectible comparée à la concurrence
- Électronique parfois capricieuse, notamment au niveau du tableau de bord
Coûts d'entretien
Témoignages d'utilisateurs
"J'utilise mon Jumper 2.2 HDi 130ch quotidiennement pour mon entreprise de plomberie. Très fiable dans l'ensemble, avec une excellente capacité de charge. J'ai dû remplacer la vanne EGR à 120 000 km, mais c'est le seul souci majeur rencontré. La consommation est raisonnable pour un utilitaire de cette taille, autour de 8L/100km en usage mixte."
"Véhicule converti en camping-car. Performances correctes mais j'ai eu plusieurs soucis électroniques et une fuite d'huile persistante. Le moteur est puissant et agréable sur autoroute, mais la fiabilité laisse à désirer. Les frais d'entretien commencent à s'accumuler, ce qui est décevant pour un véhicule relativement récent."
"Mon Jumper L3H2 130ch est un véritable cheval de bataille. Utilisé intensivement pour ma société de livraison, il n'a jamais failli. Entretien rigoureux effectué tous les 15 000 km. J'ai changé la vanne EGR et nettoyé régulièrement le FAP, ce qui a probablement contribué à sa longévité. Un excellent rapport qualité/prix pour un usage professionnel intensif."
Comparaison avec la concurrence
Modèle | Puissance (ch) | Charge utile (kg) | Volume (m³) | Fiabilité globale | Coût d'entretien |
---|---|---|---|---|---|
Citroën Jumper II 2.2 HDi | 100-150 | 1000-1500 | 8-17 | 6/10 | Moyen |
Renault Master III dCi | 100-170 | 975-1520 | 8-17 | 7/10 | Moyen-élevé |
Ford Transit 2.2 TDCi | 100-155 | 950-1450 | 8-15.1 | 7.5/10 | Moyen |
Mercedes Sprinter 2.1 CDI | 114-163 | 975-1550 | 7.5-17 | 8/10 | Élevé |
Volkswagen Crafter TDI | 109-163 | 1000-1525 | 7.5-17 | 7.5/10 | Élevé |
Courbe de fiabilité selon le kilométrage
Problèmes courants et recommandations d'entretien
Le Citroën Jumper II Diesel 2.2 HDi présente plusieurs points d'attention que les propriétaires actuels et futurs doivent surveiller. Selon les données recueillies par Fiches Auto, certains problèmes reviennent fréquemment sur ce modèle.
La vanne EGR constitue l'un des points faibles majeurs de ce moteur. Son encrassement ou sa défaillance complète entraîne souvent une perte de puissance, une surconsommation, voire des difficultés de démarrage. Le nettoyage régulier peut retarder son remplacement, mais celui-ci devient généralement inévitable aux alentours des 120 000 km, pour un coût d'environ 300€.
Le boîtier servitude moteur est également sujet à défaillance comme le souligne cette analyse des rappels constructeurs. Son remplacement, bien que moins coûteux (environ 132€ pour le changement), peut causer des perturbations importantes dans le fonctionnement électronique du véhicule.
D'après les retours d'utilisateurs collectés par Garage Français, le système de pompe à carburant peut aussi présenter des défaillances, causant des problèmes de démarrage. Une maintenance préventive et l'utilisation de carburant de qualité peuvent limiter ces risques.
Pour les propriétaires cherchant des solutions aux problèmes spécifiques du Jumper, les forums dédiés comme l'Aide Technique Auto offrent une mine d'informations pratiques et de retours d'expérience.
Si vous possédez déjà un modèle de la gamme Citroën et envisagez de passer au Jumper, vous pourriez être intéressé par notre analyse du Citroën Jumpy II, un modèle plus compact mais partageant certaines caractéristiques techniques avec le Jumper.
Pour les professionnels qui hésitent entre différents modèles récents, notre étude sur la polyvalence et l'efficacité du Citroën Jumpy III Diesel pourrait également vous éclairer dans votre décision d'achat.
Conclusion
Le Citroën Jumper II Diesel 2.2 HDi obtient une note de fiabilité moyenne de 6/10, reflétant un utilitaire aux performances solides mais présentant quelques faiblesses chroniques.
Le Citroën Jumper II équipé du moteur 2.2 HDi se révèle être un utilitaire robuste et polyvalent, particulièrement apprécié pour sa capacité de charge et son volume intérieur généreux. Son moteur offre un couple intéressant et des performances routières satisfaisantes pour un véhicule de cette catégorie.
Cependant, plusieurs faiblesses mécaniques et électroniques viennent ternir ce tableau. La vanne EGR problématique, les défaillances du boîtier servitude moteur et les potentiels problèmes de pompe à carburant constituent des points de vigilance importants pour tout acheteur potentiel ou propriétaire actuel.
Pour maximiser la durée de vie de ce véhicule, un entretien rigoureux et régulier s'avère indispensable. Les propriétaires qui suivent scrupuleusement le calendrier d'entretien et qui n'hésitent pas à effectuer des maintenances préventives rapportent généralement une expérience utilisateur plus positive et une longévité accrue du véhicule.
Le Jumper II 2.2 HDi représente donc un choix pertinent pour les professionnels recherchant un utilitaire spacieux et relativement fiable, à condition d'être prêt à investir dans son entretien régulier et à anticiper certaines défaillances connues. Pour les utilisateurs intensifs parcourant plus de 30 000 km annuels, une provision pour maintenance devrait être envisagée dans le budget d'exploitation du véhicule.